Les équipes d’ILM ont travaillé pendant trois ans sur les effets spéciaux de ce cinquième volet.
Mise à jour du 1er janvier 2024 : Alors que Canal + rediffuse Le Cadran de la destinée, nous repartageons un article sur ses coulisses, entrecoupé de liens vers sa critique et notre entretien cannois avec son acteur principal, Harrison Ford. Bonne lecture !
Harrison Ford : "J’ai connu des époques où il y avait beaucoup de films de merde" [interview]Actualité du 10 juillet 2023 : Qui a besoin d’une fontaine de Jouvence quand le Face swap existe ? Harrison Ford va fêter ses 81 ans dans trois jours, et pourtant, dans Indiana Jones 5, il apparaît avec vingt ans de moins dans les scènes de flashbacks. Ce saut dans le temps, on le doit au studio Industrial Light & Magic, qui a passé trois ans à travailler sur les effets spéciaux du film.
Ce sont plus de 100 artistes qui se sont attelés au développement et à l’amélioration de leur programme d’intelligence artificielle déjà existant pour créer une technique de Face Swap irréprochable. Cette technique consiste à coller les traits d’un visage sur un autre de manière ultra réaliste : ici, le jeune Ford sur le Ford de 80 ans.
“On savait qu’on allait devoir utiliser tous les outils dont on disposait, et en développer de nouveaux”, a expliqué Andrew Whitehurst, responsable des effets spéciaux.
Indiana Jones et le cadran de la destinée a représenté un vrai défi pour les équipes, qui ont travaillé à partir d'éléments tournés sur place, mais également à partir d’images d'archives récupérées dans tous les anciens films de la saga. Une fois tout le contenu nécessaire réuni, toutes les images ont dû être retapées une par une.
“Comme j'ai fait plusieurs films pour ce studio, ils peuvent reprendre des rushes, même ceux qui n'ont pas fini dans les montages définitifs. Puis ils peuvent les réutiliser en fonction de l'angle de la lumière ou de mon expression. Je ne sais pas exactement comment ils font cela, mais c'est vraiment mon visage” avait notamment expliqué Harrison Ford sur le plateau du Late Show de Stephen Colbert en février dernier.
Et ça ne s’arrête pas là. La machine qu’ils ont développée leur a donné un rendu en 2D, qu’il a ensuite fallu passer en 3D. Pour cela, Harrison Ford a dû tourner toutes les plans centrés sur son visage, afin de les mixer avec le rendu initial.
“Si nous avons réussi à finir le projet dans le temps imparti, c’est en grande partie parce qu’on a pu s’appuyer sur les performances d’Harrison. Il a été une force motrice”, a ajouté Andrew Whitehurst.
Ces techniques de rajeunissement ont déjà été utilisées sur plusieurs films auparavant, comme Ant-Man, et The Irishman dans lequel Robert de Niro et Al Pacino rajeunissent pendant toute une moitié du film.
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